Histoire d’étaiements…
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Analyse de la situation
Un petit immeuble R-1/RDC/R + 1/R + 2 présente de nombreuses fissures particulièrement importantes. Les jauges Saugnac posées sur celles-ci mettent en évidence une évolution inquiétante. Il convient donc de sécuriser les lieux dans les meilleurs délais afin de protéger le bâti et les occupants logés dans les appartements. Le bureau d’études Pharmabois établit tout d’abord un rapport d’ingénierie de conception de l’étaiement (cf image 1). Ces données sont indispensables pour concevoir les mesures conservatoires d’urgence avant de réaliser les travaux envisagés (étaiements, étrésillonnements, butonnages, ceinturages…).
La solution Pharmabois
Les équipes Pharmabois procèdent rapidement aux mesures de stabilisation du bâtiment. Elles devront être conservées jusqu’à la remise en état des ouvrages et pendant toute la période d’investigations complémentaires. Il s’agit en effet de comprendre l’origine des désordres afin de résoudre les problèmes.
Ces mesures conservatoires sont de 3 types :
1/ Étaiements préventifs intérieurs sur semelles de répartition des charges hautes et basses des planchers. Une attention particulière est portée sur un alignement optimum des étais aux différents niveaux, sur toute la verticalité du pavillon. Les étais métalliques de capacité portante adaptée sont localisés par des points vert foncé. Les semelles de répartition des charges hautes et basses en résineux traité sont indiquées par des rectangles vert clair sur les plans ci après.
2/ Butonnages extérieurs des 2 angles de la saillie droite du pavillon. Réalisés au moyen de madriers (sections 225*75mm) en résineux C24 traité, ces butonnages sont créés dans les angles de la saillie droite du pavillon, selon la conception illustrée plus haut. Pharmabois conçoit également ceinturages en madriers au niveau des différents niveaux de plancher et au sol de la toiture-terrasse. Ces tours devront s’appuyer sur un couchis de répartition des charges surélevé d’un côté. L’objectif : créer sur les ouvrages conservatoires un effet antagoniste à une poussée vers l’extérieur de la saillie droite du pavillon.
3/ Etrésillonnements des différentes ouvertures (portes et fenêtres) aux différents niveaux de la saillie droite du pavillon. Les ouvertures à étrésillonner correspondent aux étaiements précédents. Un étrésillonnement de conception similaire à celui présenté dans le croquis ci- après est réalisé sur l’ensemble des ouvertures (portes et fenêtres sur les 3 niveaux) au moyen de madriers et bastaings. En quelques jours seulement, les étaiements et autres opérations permettent de consolider l’ensemble de l’immeuble. La rapidité d’intervention, l’expertise du bureau d’études et le professionnalisme des charpentiers Pharmabois ont permis de réaliser cette opération à la perfection.
